Collège Albert Camus - Briare

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Publié : 20 octobre 2007

Oeuvre de la semaine

Francis BACON Autoportrait1976 Huile et pastel sur toile 34 x 29,5 cm Musée Cantini de Marseille

Biographie de l’artiste

L’artiste Francis Bacon de la fin du 16eme siècle, Baron de Verulam, vicomte de St. Albans, homme d’État et philosophe anglais et un des premier a s’intéresser à la pensée scientifique moderne. Il était membre de la Chambre des communes en Angleterre avant de devenir solliciteur général, procureur général, Lord gardien des sceaux royaux et finalement chancelier à l’âge de 57 ans. En1561, à York House, dans le Strand où son père, sir Nicolas Bacon (1509 - 1579) possédait une résidence. Ce dernier fut Lord Keeper (Lord Garde du Grand Sceau) pendant vingt ans. La mère de Bacon, Anne Cooke, était la seconde femme de Nicolas Bacon.

Bacon fut envoyé, à l’âge de douze ans (avril 1573) à l’université de Cambridge. Il se fit remarquer dès son enfance par la précocité de son génie, et conçut de bonne heure le dessein de réformer les sciences ; mais il fut longtemps détourné de ce projet par le soin de sa fortune. Dans sa jeunesse, il accompagna l’ambassadeur d’Angleterre en France à la cour de Henri III. Rappelé dans son pays par la mort de son père, il se fit recevoir avocat, et se livra avec succès à l’étude de la jurisprudence. Préférant néanmoins la carrière des affaires publiques, il s’attacha au comte d’Essex, et devint membre de la Chambre des communes (1592). Quoiqu’il eût consenti, pour se concilier la faveur d’Élisabeth, à justifier la condamnation du malheureux Essex, son protecteur, il ne reçut d’elle que le titre honorifique de conseil ou avocat extraordinaire de la reine. Après la mort d’Élisabeth, Jacques Ier, qui aimait les savants, éleva rapidement Bacon aux honneurs ; il le nomma successivement solliciteur général (1607), puis attorney général (1615), membre du conseil privé (1616), garde des Sceaux (1617), et enfin grand chancelier (1618) ; il le fit en outre baron de Vérulam et vicomte de Saint-Alban.

Bacon seconda puissamment les efforts du roi pour unir les royaumes d’Angleterre et d’Écosse, et fit d’utiles réformes. Mais il avait à peine exercé pendant deux ans les fonctions de grand chancelier qu’il fut accusé par les Communes de s’être laissé corrompre, en acceptant de l’argent pour des concessions de places et de privilèges. La raison de sa chute politique est une accusation de corruption envers la cour de chancellerie en 1621.

Selon plusieurs auteurs, Bacon était un rosicrucien qui avait eu des démêlés avec les élites vénitiennes. Bacon fut en conséquence condamné par la cour des pairs à être emprisonné dans la tour de Londres et à payer une amende de 40 000 livres sterling ; il fut en outre privé de toutes ses dignités, et exclu des fonctions publiques (1621). Il admit sa faute, reçut une amende et ne remit plus jamais les pieds au parlement. Par cette sentence sévère, le parlement ne voulait pas tant frapper Bacon, dont le crime était loin d’être aussi grand qu’on l’a fait, qu’atteindre le favori de Jacques, George Villiers de Buckingham, dont le faible chancelier était la créature et dont il avait trop facilement toléré les malversations. Par contre, il se pourrait qu’il ait été victime des coups politiques dans le milieu de la cour anglaise. Au bout de quelques jours, le roi lui rendit la liberté, et lui fit remise de l’amende.

Quelques années après, le roi le releva de toutes les incapacités prononcées contre lui (1624). Cependant Bacon resta depuis sa disgrâce éloigné des affaires, et il consacra les dernières années de sa vie à ses travaux philosophiques. Il mourut en 1626, à la suite d’expériences de physique qu’il avait faites avec trop d’ardeur. Sur le point de mourir, il écrit à Lord Arundel : « Milord, il était dans ma destinée de finir comme Pline l’Ancien, qui mourut pour s’être trop approché du Vésuve, afin d’en mieux observer l’éruption. Je m’occupais avec ardeur d’une ou deux expériences sur l’endurcissement et la conservation des corps, et tout me réussissait à souhait, quand, chemin faisant il me prit, entre Londres et Highgate, un si grand vomissement, que je ne sais si je dois l’attribuer à la pierre, à une indigestion, au froid ou à tous les trois ensemble. » (cité par Jean-Baptiste Vauzelles, Histoire de la vie et des ouvrages de François Bacon, 1833, tome II, p. 190)

On peut lire sa biographie dans le livre de Gaukroger. Des thèses controversé soutenue par en premier par Élisabeth Wells Gallup puis par le Général Cartier dans Un problème de Cryptographie et d’histoire, ( Mercure de France, Paris, 1938 (4e édition)) cherche a démontré que Francis Bacon et Shakespeare ne font qu’un. Leurs principaux detracteurs sont William Friedman et son épouse Élisabeth et leurs écrit "The Shakespearean Ciphers Examined".

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